Activités de recherche sur le site de Montluçon
Territoires durables : activités de recherche sur le site de Montluçon
Le rapport Brundtland, document historique dans lequel apparaît pour la première fois la notion de développement durable en 1987 propose une définition comme «un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs».
En partant de cette définition, le groupe de recherche Montluçonnais propose de travailler sur les quatre thèmes décrits ci-dessous tout en intégrant de façon transversale les processus d’innovation sociale, les moyens de mise en oeuvre des politiques de développement durable et les considérations sur l’impact sociétal.
En partant de cette définition, le groupe de recherche Montluçonnais propose de travailler sur les quatre thèmes décrits ci-dessous tout en intégrant de façon transversale les processus d’innovation sociale, les moyens de mise en oeuvre des politiques de développement durable et les considérations sur l’impact sociétal.
1-Organisation Santé (Maintien à domicile, consultation à distance, réseau de soin)
Proposer une offre de soins adaptée et efficace est un des défis majeurs de la gestion des territoires qui font face à des problématiques de vieillissement de la population et à une centralisation des services de santé sur les centres urbains. La mise en place de réseaux de soins, de réseaux de santé et plus récemment de Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) répond à ce besoin.
En effet, les concepts de réseau ont évolué et se définissent comme le regroupement « des professionnels d’un même territoire qui souhaitent s’organiser – à leur initiative – autour d’un projet de santé pour répondre à des problématiques communes : organisation des soins non programmés, coordination ville-hôpital, attractivité médicale du territoire, coopération entre médecins et infirmiers pour le maintien à domicile…».
Des problématiques intéressantes concernent la mise en place de telles structures ainsi que leur gestion, que ce soit sur un plan budgétaire ou organisationnel notamment la coordination des nombreux acteurs intervenant dans ces réseaux de santé.
La télémédecine est rendue possible par le développement de capteurs autonomes à vocation médicale permettant le relevé régulier de constantes physiologiques, leur analyse et le déclenchement d’alertes auprès d’opérateurs, potentiellement distants géographiquement. Hormis les systèmes d’alertes et de télémesures, l’analyse des mesures récoltées et la corrélation de celles-ci avec certaines pathologies est un enjeu scientifique important.
Par ailleurs, l’organisation des visites des différents acteurs auprès des patients est souvent complexe car elle doit satisfaire à un grand nombre de contraintes, qu’elles soient liées au patient (disponibilités, niveau de dépendance, préférence…) ou aux acteurs (disponibilités, compétences…). La détermination de la localisation des structures impliquées, leur dimensionnement (nombre d’acteurs, nombre de véhicules) et l’organisation des tournées de leurs acteurs (synchronisation des rendez-vous de certains acteurs, constitution d’équipes...) peuvent être facilités par le développement d’outils d’aide à la décision implémentant de nouvelles méthodes d’optimisation.
Un autre champ d’application est celui de la biomécanique avec des études autour de la proposition de prothèses articulaires intelligentes qui s’adapteraient à l’évolution de l’équilibre ligamentaire évolutif des patients.
En effet, les concepts de réseau ont évolué et se définissent comme le regroupement « des professionnels d’un même territoire qui souhaitent s’organiser – à leur initiative – autour d’un projet de santé pour répondre à des problématiques communes : organisation des soins non programmés, coordination ville-hôpital, attractivité médicale du territoire, coopération entre médecins et infirmiers pour le maintien à domicile…».
Des problématiques intéressantes concernent la mise en place de telles structures ainsi que leur gestion, que ce soit sur un plan budgétaire ou organisationnel notamment la coordination des nombreux acteurs intervenant dans ces réseaux de santé.
La télémédecine est rendue possible par le développement de capteurs autonomes à vocation médicale permettant le relevé régulier de constantes physiologiques, leur analyse et le déclenchement d’alertes auprès d’opérateurs, potentiellement distants géographiquement. Hormis les systèmes d’alertes et de télémesures, l’analyse des mesures récoltées et la corrélation de celles-ci avec certaines pathologies est un enjeu scientifique important.
Par ailleurs, l’organisation des visites des différents acteurs auprès des patients est souvent complexe car elle doit satisfaire à un grand nombre de contraintes, qu’elles soient liées au patient (disponibilités, niveau de dépendance, préférence…) ou aux acteurs (disponibilités, compétences…). La détermination de la localisation des structures impliquées, leur dimensionnement (nombre d’acteurs, nombre de véhicules) et l’organisation des tournées de leurs acteurs (synchronisation des rendez-vous de certains acteurs, constitution d’équipes...) peuvent être facilités par le développement d’outils d’aide à la décision implémentant de nouvelles méthodes d’optimisation.
Un autre champ d’application est celui de la biomécanique avec des études autour de la proposition de prothèses articulaires intelligentes qui s’adapteraient à l’évolution de l’équilibre ligamentaire évolutif des patients.
2-Préservation gestion et mise en valeur des ressources locales (énergies – production agricole-environnement-mise en valeur territoire)
Cet axe de recherche s’articule autour de deux aspects étroitement liés : la conservation des ressources locales au sens bien commun patrimonial et environnemental et la gestion politique et économique de ses ressources par les responsables sociétaux des sphères publiques et privées.
Le premier volet s’inscrit naturellement dans les différentes thématiques de recherche des laboratoires du site en surveillance, compréhension et modélisation de l’environnement (Étude de la rivière Cher, zone atelier, étude des facteurs contributifs à la qualité de l’air, étude de l’atmosphère, des nuages et des précipitations).
Autant de thématiques qui sont en complète adéquation avec les recherches de l’axe instrumentation de l’I-SITE CAP2025 qui soutient la recherche autour de la création d’un écosystème complet pour la collecte, le stockage et l’analyse des données de capteurs dans l’environnement et dans lequel une partie des chercheurs impliqués se trouvent également sur le site de Montluçon.
Les synergies entre ces recherches devraient mener à une meilleure compréhension des systèmes environnementaux, leur évolution dans le contexte du changement global et leurs interactions. Ces analyses et résultats mis à disposition du public et des autres chercheurs permettront de renforcer la collaboration pluridisciplinaire notamment dans le domaine de la construction et la mise en oeuvre des solutions politiques et économiques.
Le premier volet s’inscrit naturellement dans les différentes thématiques de recherche des laboratoires du site en surveillance, compréhension et modélisation de l’environnement (Étude de la rivière Cher, zone atelier, étude des facteurs contributifs à la qualité de l’air, étude de l’atmosphère, des nuages et des précipitations).
Autant de thématiques qui sont en complète adéquation avec les recherches de l’axe instrumentation de l’I-SITE CAP2025 qui soutient la recherche autour de la création d’un écosystème complet pour la collecte, le stockage et l’analyse des données de capteurs dans l’environnement et dans lequel une partie des chercheurs impliqués se trouvent également sur le site de Montluçon.
Les synergies entre ces recherches devraient mener à une meilleure compréhension des systèmes environnementaux, leur évolution dans le contexte du changement global et leurs interactions. Ces analyses et résultats mis à disposition du public et des autres chercheurs permettront de renforcer la collaboration pluridisciplinaire notamment dans le domaine de la construction et la mise en oeuvre des solutions politiques et économiques.
3-Gestion intelligente de l’Énergie (Smartgrid, bâtiment intelligent, optimisation énergétique)
Le contexte énergétique mondial est devenu de plus en plus complexe au cours des dernières décennies.
L’optimisation énergétique peut être définie comme un concept visant à utiliser l’énergie dans un environnement, dans le but de maximiser les avantages pour l’homme et l’environnement.
Cette prise en compte récente des aspects humains et environnementaux dans la question de la consommation énergétique est porteuse de nombreuses thématiques de recherche.
Au travers de son approche pluridisciplinaire, les enseignants chercheurs du site de Montluçon s’intéressent à cette problématique et à son impact sur le territoire au travers de différents thèmes :
• Optimisation de la performance énergétique de l’habitat,
• Optimisation énergétique dans l’industrie,
• Optimisation énergétique dans le domaine du transport et de la durabilité des structures,
• Optimisation énergétique des dispositifs connectés et Smartgrid.
L’optimisation énergétique peut être définie comme un concept visant à utiliser l’énergie dans un environnement, dans le but de maximiser les avantages pour l’homme et l’environnement.
Cette prise en compte récente des aspects humains et environnementaux dans la question de la consommation énergétique est porteuse de nombreuses thématiques de recherche.
Au travers de son approche pluridisciplinaire, les enseignants chercheurs du site de Montluçon s’intéressent à cette problématique et à son impact sur le territoire au travers de différents thèmes :
• Optimisation de la performance énergétique de l’habitat,
• Optimisation énergétique dans l’industrie,
• Optimisation énergétique dans le domaine du transport et de la durabilité des structures,
• Optimisation énergétique des dispositifs connectés et Smartgrid.
4-Gestion des flux territoriaux (mobilité, circuit court, logistique du dernier kilomètre)
Dans les territoires tels que le nôtre, la gestion des flux de marchandises et de voyageurs est de première importance, notamment en raison de la faible densité de population et du caractère vieillissant de la population qui rencontre des difficultés à se déplacer. Des défis scientifiques majeurs sont à relever autour de :
• la mise en place de circuits courts,
• la définition et la mise en place de nouvelles activités – ou le redéploiement d’activités existantes – reposant sur des modèles économiques hybrides, entre modèles privés et publics ou associatifs, relevant notamment de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire),
• l’organisation de la logistique du dernier kilomètre,
• la mobilité durable.
La mise en place de telles organisations revêt une approche économique et sociale et mène à s’intéresser à l’impact environnemental et aux innovations technologiques et organisationnelles comme par exemple l’utilisation de drones dans le cadre de la logistique du dernier kilomètre ainsi qu’aux modalités de communication publique de ces innovations.
• la mise en place de circuits courts,
• la définition et la mise en place de nouvelles activités – ou le redéploiement d’activités existantes – reposant sur des modèles économiques hybrides, entre modèles privés et publics ou associatifs, relevant notamment de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire),
• l’organisation de la logistique du dernier kilomètre,
• la mobilité durable.
La mise en place de telles organisations revêt une approche économique et sociale et mène à s’intéresser à l’impact environnemental et aux innovations technologiques et organisationnelles comme par exemple l’utilisation de drones dans le cadre de la logistique du dernier kilomètre ainsi qu’aux modalités de communication publique de ces innovations.
L’ensemble de ces recherches s’inscrit dans le cadre des politiques des différents laboratoires de l’UCA auxquels appartiennent les enseignants-chercheurs du site : CERDI, ClerMA, GEOLAB, IP, LAMP, LPC, LIMOS, TERRITOIRE.